2024- 2025

Pendant l’année universitaire, le Centre national de la recherche scientifique  accueille les scientifiques qui suivent dans le laboratoire international de mathématiques qu’il a installé à Montréal avec le Centre de recherches mathématiques.

Pierre BAUMANNChargé de recherche, CNRS
01/11/2024 – 30/06/2025
Pierre Baumann est chargé de recherche au CNRS à l’institut de recherche mathématique avancée à Strasbourg. Ses recherches portent sur les représentations des groupes de Lie et des algèbres, à l’intersection entre algèbre, combinatoire et géométrie. Dans son jardin mathématique, on pourra voir différentes espèces d’algèbres préprojectives, des variétés de grassmaniennes affines, des systèmes de racines affines, des cristaux de polytopes et de chemins, des structures amassées, sans oublier les toujours inquiétants faisceaux pervers. Son séjour au CRM lui permettra de poursuivre ses collaborations de longue date avec les collègues du LACIM (UQAM).

Pierre Baumann s’est également impliqué dans diverses opérations de diffusion à l’échelle locale. Selon lui, l’une de ses malédictions est que son texte mathématique le plus lu est un polycopié d’histoire de la discipline à destination des étudiants de license, alors que (selon lui) d’autres travaux plus personnels sont tout aussi méritants.

Nicolas BOUSQUETChargé de recherche, CNRS
01/09/2024 – 31/08/2025
Après une thèse en informatique fondamentale soutenue en 2013 et réalisée au LIRMM, à Montpellier, Nicolas Bousquet a rejoint le CNRS en 2016 en tant que chargé de recherche d’abord au laboratoire G-SCOP à Grenoble puis au laboratoire LIRIS à Lyon depuis 2020.

Le coeur de ses recherches est centré autour de la théorie structurelle et l’algorithmique des graphes. Mais ses intérêts de recherche vont au delà de ces thématiques: théorie des jeux, combinatoire… Ces dernières années, il s’est tout particulièrement intéressé à des problèmes de reconfiguration dont le but est de déterminer quelles conditions assurent l’existence de transformations entre les solutions d’un problème. Mais aussi à des problèmes d’algorithmique distribuée et de certification locale.

Il est cette année accueilli au sein du LACIM (Laboratoire d’Algèbre, de Combinatoire et d’Informatique Mathématique) à l’UQAM où il explore les liens entre combinatoire et reconfiguration.

Michèle COUDERETTEMaîtresse de conférences, Université Paris-Est Créteil
01/09/2024 – 31/08/2025
Après une thèse préparée sous la direction d’Amade-Escot, Dorier et Leutenegger soutenue en 2018 et intitulée « enquête comparatiste sur la mise en œuvre d’une ingénierie didactique pour l’enseignement de la soustraction au premier cycle du primaire dans plusieurs systèmes didactiques : études de cas en Suisse et en France » soutenue en 2018, Michèle Couderette est depuis 2019 maîtresse de conférences à l’université Paris-Est Créteil en didactique des mathématiques. Ses recherches, au sein du laboratoire de didactique André Revuz (LDAR), sont en étroites relations avec la formation des enseignantes enseignants et portent sur l’analyse des pratiques enseignantes en contexte ordinaire : il s’agit de rendre compte des phénomènes transpositifs à l’œuvre lors de la mise en œuvre de situations d’enseignement et à déterminer les modalités de co-construction du savoir par les élèves et leurs enseignantes et enseignants.
Depuis 2019, ses recherches visent plus spécifiquement l’enseignement de l’algorithmique au primaire et au secondaire, en particulier les interactions entre algorithmique et mathématiques dans des tâches de programmation embarquant des savoirs mathématiques.
Lors de son séjour au CRM-CNRS à Montréal elle compte donner à ses recherches une dimension comparatiste : la comparaison dans des systèmes didactiques de pays différents par leurs cultures et traditions d’enseignement permet de mettre en lumière les dimensions génériques et spécifiques des pratiques/enseignement apprentissage et ainsi de rendre compte de ce qui détermine l’action des enseignants du point de vue institutionnels et personnels.
Nicolas CRAMPÉChargé de recherche, CNRS
01/01/2025 – 31/08/2025
Après des études supérieures à l’École Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles de la ville de Paris (ESPCI Paris), Nicolas Crampé a réalisé une thèse au Laboratoire d’Annecy de Physique Théorique (LAPTh) à l’Université de Savoie. Recruté au CNRS en 2009, il a successivement exercé ses fonctions à l’Université de Montpellier puis à l’Université de Tours à partir de 2018.
Spécialiste des systèmes exactement solubles et de la théorie de la représentation, Nicolas Crampé utilise des outils algébriques pour explorer les symétries sous-jacentes à divers problèmes physiques. Ses recherches portent notamment sur le calcul d’entropies d’intrication en mécanique quantique, l’évaluation de valeurs moyennes dans des modèles statistiques hors d’équilibre et l’analyse spectrale d’hamiltoniens. Plus récemment, il s’intéresse également à certaines fonctions spéciales et à leur rôle dans l’étude des représentations d’algèbres, la compréhension des schémas d’association et des modèles intégrables quantiques.
Sophie DABO-NIANGProfesseure des universités, Université de Lille
01/09/2024 – 28/02/2025
Sophie Dabo-Niang est professeure de mathématiques appliquées à l’Université de Lille depuis 2010 et chercheuse à l’INRIA de Lille. Elle a obtenu son doctorat en statistiques de l’Université de la Sorbonne en 2002. Après un poste d’attaché d’enseignement et de recherche à Paris 2, elle est devenue maîtresse de conférences à l’Université Lille 3 en 2004. Ses recherches se concentrent sur la représentation du temps et de l’espace dans des environnements aléatoires, inspirées par des problématiques réelles dans divers domaines tels que la biologie, l’économie, l’épidémiologie, la physique, et les études environnementales.

Sophie Dabo-Niang est l’auteure de plus de 80 articles scientifiques et de 2 ouvrages, et elle a supervisé 16 thèses de doctorat. Elle a dirigé l’équipe de Méthodes Quantitatives du laboratoire LEM CNRS 9221 (2015-2019) ainsi que le laboratoire EQUIPPE de l’Université Lille 3 (2010-2015). Actuellement, elle dirige l’équipe de mathématiques à l’institut Oncolille. Engagée dans la promotion des mathématiques et l’inclusion des femmes, elle a présidé le Comité des Pays en Développement de l’EMS et a récemment été élue au Governing Board du CIMPA (International Center of Pure and Applied Mathematics). Elle est également membre du comité pour la diversité de l’Union Mathématique Internationale (IMU).

Sébastien DARSESMaître de conférences, Aix-Marseille Université
01/09/2024 – 31/08/2025
Thierry Daudé est maître de conférences en mathématiques depuis 2010, d’abord à l’université de Cergy-Pontoise, puis à l’université de Franche-Comté depuis 2022. Ses recherches portent principalement sur l’étude de problèmes inverses géométriques provenant de la relativité générale ou d’imagerie médicale. Il s’intéresse par exemple au problème de Calderon anisotropique qui consiste à se demander si l’on peut déterminer (voire reconstruire) une métrique à l’intérieur d’une variété riemannienne compacte à bord à partir de mesures faites seulement sur le bord de la variété. Ces mesures sont encodées par l’opérateur Dirichlet à Neumann. Avec ses collègues F. Nicoleau (Nantes) et N. Kamran (Montréal), il a notamment obtenu des contre-exemples à l’unicité dans le problème de Calderon local pour des variétés ayant une régularité seulement hölder. En relativité générale, Thierry Daudé s’intéresse actuellement à déterminer la géométrie d’espaces-temps de type trous noirs à partir de la connaissance des modes quasinormaux (résonances) de ces trous noirs. Ce travail est motivé par les fait que les fréquences de ces résonances peuvent être maintenant calculées grâce aux détecteurs d’ondes gravitationnelles LIGO et VIRGO.
Thierry DAUDÉMaître de conférences, Université de Franche-Comté
1/09/2024 – 31/08/2025
Thierry Daudé est maître de conférences en mathématiques depuis 2010, d’abord à l’université de Cergy-Pontoise, puis à l’université de Franche-Comté depuis 2022. Ses recherches portent principalement sur l’étude de problèmes inverses géométriques provenant de la relativité générale ou d’imagerie médicale. Il s’intéresse par exemple au problème de Calderon anisotropique qui consiste à se demander si l’on peut déterminer (voire reconstruire) une métrique à l’intérieur d’une variété riemannienne compacte à bord à partir de mesures faites seulement sur le bord de la variété. Ces mesures sont encodées par l’opérateur Dirichlet à Neumann. Avec ses collègues F. Nicoleau (Nantes) et N. Kamran (Montréal), il a notamment obtenu des contre-exemples à l’unicité dans le problème de Calderon local pour des variétés ayant une régularité seulement hölder. En relativité générale, Thierry Daudé s’intéresse actuellement à déterminer la géométrie d’espaces-temps de type trous noirs à partir de la connaissance des modes quasinormaux (résonances) de ces trous noirs. Ce travail est motivé par les fait que les fréquences de ces résonances peuvent être maintenant calculées grâce aux détecteurs d’ondes gravitationnelles LIGO et VIRGO.
Ewen GALLICMaître de conférences, Aix-Marseille Université
01/09/2024 – 31/08/2025
Ewen Gallic est maître de conférences en sciences économiques à Aix-Marseille Université et membre d’Aix-Marseille School of Economics (UMR CNRS 7316) depuis septembre 2018. Titulaire d’un doctorat en économie de l’Université de Rennes, ses recherches s’articulent autour de deux volets principaux : la science des données et l’économie environnementale. Le volet data science explore des thématiques telles que la calibration des classifieurs probabilistes, l’inférence causale et la discrimination algorithmique, avec des applications en économie de la santé et en sciences actuarielles. Le volet économie environnementale, quant à lui, porte sur les effets du changement climatique, et vise en particulier à examiner et quantifier les impacts des chocs météorologiques sur l’économie. Depuis septembre 2023, il est chercheur invité à l’Université du Québec à Montréal, et depuis septembre 2024, il est en délégation au Centre de Recherches Mathématiques – CNRS.
Denis GREBENKOVDirecteur de recherche, CNRS
01/09/2024 – 31/12/2024
Denis Grebenkov est directeur de recherche CNRS à l’Institut de Physique. Après avoir soutenu sa thèse en 2004 à l’Ecole Polytechnique, il s’intéresse aux phénomènes diffusifs et leurs applications. La question centrale de ses études est de comprendre le lien entre la structure géométrique d’un système complexe et ses propriétés de transport. Cette thématique couvre plusieurs sujets dans des différentes disciplines. Du côté mathématique, il s’agit des propriétés spectrales de l’opérateur de Laplace, du problème de Steklov, et même des opérateurs non-hermitiens, la description des processus stochastiques confinés par des interfaces de géométrie irrégulière, l’analyse asymptotique, l’optimisation et des problèmes spectraux inverses. Du côté applicatif, il s’agit du transport intracellulaire, des réactions chimiques contrôlées par diffusion, les statistiques de premier passage, etc. Ces études combinent des outils théoriques et numériques, ainsi que des collaborations avec expérimentateurs.

Denis Grebenkov est l’auteur de 185 publications ; ses contributions ont été marquées par : le prix de thèse de l’Ecole Polytechnique en 2004, le prix de Giulio Cesare Borgia en 2010, la médaille bronze du CNRS en 2012, le prix de Friedrich Wilhelm Bessel en 2019. Il est lauréat d’une Chaire Simons en automne 2024 pour réaliser ses travaux sur le problème de Steklov en collaboration avec des mathématiciens canadiens.

Claire GUERRIERChargée de recherche, CNRS
01/09/2024 – 31/08/2025
Claire Guerrier a soutenu son doctorat en modélisation mathématique pour les neurosciences en 2011. Après un post-doctorat à UBC, où elle a travaillé entre le département de mathématiques et le Brain Research Center, elle est depuis 2019 chargée de recherche CNRS CNRS au Laboratoire Jean-Alexandre Dieudonné (CNRS & Université Côte d’Azur). Son expertise porte sur la résolution de problèmes à plusieurs échelles, mélangeant des parties stochastiques et continues, l’analyse asymptotique et la théorie du temps moyen de premier passage. Elle a mené plusieurs projets interdisciplinaires avec des laboratoires expérimentaux – sur le complexe pré-Botzinger avec le l’Institut des neurosciences de Paris-Saclay (CNRS & Université Paris-Saclay), sur l’intégration neuronale avec la faculté de médecine de l’Université de Colombie britannique (UBC), et sur l’adaptation de la myéline avec le consortium MBP (Université McGill), ainsi qu’un projet récent sur la croissance fongique avec le Laboratoire interdisciplinaire des énergies de demain (Université Paris Cité).
Emmanuel ROYERProfesseur des universités, Université Clermont-Auvergne
01/09/2024 – 31/08/2025
Emmanuel Royer est professeur des universités à l’Université Clermont-Auvergne, dont il a dirigé le laboratoire de mathématiques (laboratoire de mathématiques Blaise Pascal) de 2014 à 2018. Il est ensuite devenu directeur adjoint scientifique de l’Institut national des sciences mathématiques et de leurs interactions du CNRS de 2018 à 2023, en charge des unités d’appui (parmi lesquelles le CIRM à Marseille, l’IHP à Paris ou encore Mathdoc qui promeut la publication ouverte), de la médiation et des liens avec l’enseignement, de la parité et de la communication.

Depuis une thèse préparée sous la direction d’Étienne Fouvry et Philippe Michel et soutenue en 2001, il travaille en théorie des nombres, s’intéressant en particulier aux formes modulaires et aux fonctions qui s’y rattachent. Récemment, il a par exemple étudié la répartition des sommes partielles des sommes de Kloosterman d’un point de vue analytique ; et, d’un point de vue plus algébrique, les déformations formelles de formes quasi modulaires et de Jacobi généralisant les crochets de Rankin-Cohen.

Antoine ZUREKMaître de conférences, Université de technologie de Compiègnes
01/09/2024 – 28/02/2025
Suite à une thèse en mathématiques appliquée, encadrée par Benoît Merlet et Claire Chainais-Hillairet, soutenue à Lille en septembre 2019, Antoine Zurek a effectué un postdoctorat de deux ans à Vienne en Autriche dans l’équipe d’Ansgar Jüngel. Il est maître de conférences à l’Université Technologique de Compiègne (UTC) depuis septembre 2021 et membre du Laboratoire de Mathématiques Appliquées de Compiègne (LMAC). C’est un spécialiste en analyse numérique et théorique des équations aux dérivées partielles (EDP). Plus précisément, ses travaux portent sur la construction et l’analyse de méthodes numériques préservant la structure de certaines EDP parabolique et hyperbolique. Il étudie également l’application des méthodes de preuves assistées par ordinateur pour l’étude de certains systèmes d’EDP. Enfin, Antoine Zurek a obtenu une délégation CNRS de six mois (01/09/2024-28/02/2025) au sein de l’IRL CRM du CNRS situé à Montréal.

2023- 2024

Michèle CouderetteMaîtresse de conférences, Université Paris-Est Créteil
01/09/2023 – 31/08/2024
Après une thèse préparée sous la direction d’Amade-Escot, Dorier et Leutenegger soutenue en 2018 et intitulée « enquête comparatiste sur la mise en œuvre d’une ingénierie didactique pour l’enseignement de la soustraction au premier cycle du primaire dans plusieurs systèmes didactiques : études de cas en Suisse et en
France » soutenue en 2018, Michèle Couderette est depuis 2019 maîtresse de conférences à l’université Paris-Est Créteil en didactique des mathématiques. Ses recherches, au sein du laboratoire de didactique André Revuz (LDAR), sont en étroites relations avec la formation des enseignantes enseignants et portent sur l’analyse des pratiques enseignantes en contexte ordinaire : il s’agit de rendre compte des phénomènes transpositifs à l’œuvre lors de la mise en œuvre de situations d’enseignement et à déterminer les modalités de co-construction du savoir par les élèves et leurs enseignantes et enseignants

Depuis 2019, ses recherches visent plus spécifiquement l’enseignement de l’algorithmique au primaire et au secondaire, en particulier les interactions entre algorithmique et mathématiques dans des tâches de programmation embarquant des savoirs mathématiques. Lors de son séjour au CRM-CNRS à Montréal elle compte donner à ses recherches une dimension comparatiste : la comparaison dans des systèmes didactiques de pays différents par leurs cultures et traditions d’enseignement permet de mettre en lumière les dimensions génériques et spécifiques des pratiques/enseignement apprentissage et ainsi de rendre compte de ce qui détermine l’action des enseignants du point de vue institutionnels et personnels.

Hugues Auvray Maître de Conférences
Hugues Auvray est Maître de Conférences à l’Université Paris-Saclay (ex-Paris-Sud) depuis septembre 2014, et a été professeur invité à l’UQÀM durant l’année universitaire 2022-2023.
C’est un spécialiste de géométrie riemannienne et kählérienne qui s’intéresse aux métriques de Kähler-Einstein et aux métriques de Kähler à courbure scalaire constante (“Kcsc”). Plus précisément, ses travaux traitent d’une part d’une construction originale de métriques hyperkählériennes ALF à l’aide de techniques d’analyse globale, et d’autre part, de théorèmes de structure (unicité, comportement asymptotique) des métriques Kcsc, ou même “extrémales”, complètes et à volume fini sur le complémentaire d’un diviseur.
Au-delà de la géométrie complexe (avec accents algébriques), les équations de Monge-Ampère complexes singulières sont au cœur de la plupart de ces travaux, et restent très présentes dans les investigations actuelles d’Auvray, telles que la déformation de métriques ALF jusqu’à certains seuils critiques, et l’analyse des métriques Kcsc/extrémales au travers de l’approche de Chen-Cheng.

H.A. a été membre de plusieurs projets ANR ces dernières années, ainsi que l’organisateur principal du séminaire d’Analyse Harmonique d’Orsay en 2027-2019, et le co-organisateur de divers groupes de travail, ateliers et conférences. Il est de plus lauréat d’une Chaire Simons au printemps 2024, à l’occasion du semestre thématique Analyse Géométrique au CRM.

Pierre Henri CocquetMaître de conférences
Après une thèse en mathématiques appliquées soutenue en 2012 et réalisée entre l’ONERA et l’université Paul Sabatier de Toulouse, Pierre-Henri Cocquet a été recruté, en 2014, comme Maître de conférences à l’université de La Réunion.
Depuis 2021, il est maître de conférences à l’université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA) au sein du laboratoire des Sciences pour l’Ingénieur Appliquées à la Mécanique et au génie Electrique (SIAME).
Ses thématiques de recherche portent actuellement sur l’analyse numérique de problèmes de propagation d’ondes en régime harmonique et sur l’optimisation topologique en mécanique des fluides. Son accueil en délégation se déroule à l’université Laval de Québec au sein du GIREF (Groupement Interdisciplinaire de Recherche en Éléments Finis).

After completing a PhD thesis in applied mathematics in 2012 at ONERA and Paul Sabatier university of Toulouse, Pierre-Henri Cocquet has been appointed “Maitre de conférences” at La Réunion island university.
Since 2021, he is “Maitre de conférences” at University of Pau and Adour Region and is a member of the Laboratory for applied sciences in mechanics and electrical engineering.
His current research topics focus on numerical analysis for time-harmonic wave propagation problems and on topology optimization for fluid flows. He will stay at Laval University of Québec to work with some members of the GIREF (Groupement Interdisciplinaire deRecherche en Éléments Finis).

Yves D’Angelo Professeur de Mathématiques Appliquées à Université Côte d’Azur
Yves D’Angelo est Professeur de Mathématiques Appliquées à Université Côte d’Azur à Nice depuis 2016, et chercheur associé au centre Inria de Université Côte d’Azur à Sophia-Antipolis.
Auparavant Professeur à l’INSA de Rouen (de 2005 à 2016), il a également été chercheur associé au Laboratoire Interdisciplinaire des Energies de Demain à l’Université de Paris.
Son parcours alterne des périodes dans le milieu académique en France (Paris, Poitiers, Rouen, Nice) comme à l’étranger (Yale, Milan, Lund),
ainsi que dans l’industrie (Dassault, EADS, MBDA).
Ses activités de recherche concernent pour une part la modélisation mathématique et l’analyse asymptotique dans le contexte de la combustion turbulente et des interfaces actives: équations intégro-différentielles stochastiques à mémoire, équations d’évolution non linéaires et non locales stochastiques, approches en réseaux pour la percolation dirigée.
D’autres travaux sont plus appliqués et ont trait à la simulation numérique directe (DNS) ou à la simulation aux grandes échelles (LES), sur des machines massivement parallèles et à l’aide d’algorithmes dédiés (HPC) d’écoulements fluides multi-espèces turbulents réactifs.
Certains travaux mêlent de façon originale DNS (à la petite échelle) et approches asymptotiques (à la méso ou macro-échelle) et comportent un fort aspect de développement logiciel et algorithmique. Ces expériences en modélisation et simulation des écoulements réactifs, turbulents, multiphasiques, désordonnés, supersoniques, granulaires, sur les fronts actifs, l’acoustique, les problèmes à frontières libres, les instabilités d’interfaces…, lui permettent également d’orienter certaines de ses activités vers des interactions avec d’autres disciplines en physique et biologie : nanothermoplasmonique, modélisation multi-échelles de réseaux biologiques (réseau d’hyphes du champignon filamenteux Podospora anserina, neurones en développement au sein du cerveau de Xenopus laevis.)

L’apprentissage automatique fondé sur la physique, lié à son expérience des fronts actifs, fait également partie de ses futurs projets de recherche.

Sébastien DARSESMaître de conférences, Aix-Marseille Université
01/09/2023 – 31/08/2024
Sébastien DARSES est maître de conférences en mathématiques à Aix-Marseille Université. Il a travaillé dans différents domaines, notamment en probabilités et statistiques en grande dimension. Ses derniers centres d’intérêt relèvent de la théorie analytique des nombres, et plus précisément concernent des problèmes d’approximation et des identités liés à la fonction zeta de Riemann (). Sebastien est également responsable du projet pédagogique HighKholl
Yann RollinProfesseur à l’université de Nantes
Yann Rollin est professeur à l’université de Nantes depuis 2008, membre du laboratoire Jean Leray, après avoir été instructeur Moore au MIT, puis University Research Fellow de la Royal Society. Ses recherches, dans le domaine de la géométrie différentielle, s’inscrivent principalement dans le cadre de la géométrie kählérienne et du programme de Calabi, c’est à dire, la recherche de métriques canoniques sur les variétés complexes. Grâce à des théorèmes de recollement, il a également obtenu des résultats en théorie de jauge avec des application à la topologie de contact (avec Tom Mrowka). Il a également réussi à recoller des trous de vers sur les variétés d’Einstein asymptotiquement complexes hyperboliques (avec Olivier Biquard). Plus récemment, ses travaux se sont orientés vers le domaine émergent de la géométrie symplectique linéaire par morceaux. Il a par exemple démontré que tout tore lagrangien de R^4 admet des approximations linéaires par morceaux.
Denis GREBENKOVDirecteur de recherche, CNRS
01/07/2024 – 31/08/2024
Denis GREBENKOV est directeur de recherche CNRS à l’Institut de Physique. Après avoir soutenu sa thèse en 2004 à l’Ecole Polytechnique, il s’intéresse aux phénomènes diffusifs et leurs applications. La question centrale de ses études est de comprendre le lien entre la structure géométrique d’un système complexe et ses propriétés de transport. Cette thématique couvre plusieurs sujets dans des différentes disciplines. Du côté mathématique, il s’agit des propriétés spectrales de l’opérateur de Laplace, du problème de Steklov, et même des opérateurs non-hermitiens, la description des processus stochastiques confinés par des interfaces de géométrie irrégulière, l’analyse asymptotique, l’optimisation et des problèmes spectraux inverses. Du côté applicatif, il s’agit du transport intracellulaire, des réactions chimiques contrôlées par diffusion, les statistiques de premier passage, etc. Ces études combinent des outils théoriques et numériques, ainsi que des collaborations avec expérimentateurs.

Denis Grebenkov est l’auteur de 185 publications ; ses contributions ont été marquées par : le prix de thèse de l’Ecole Polytechnique en 2004, le prix de Giulio Cesare Borgia en 2010, la médaille bronze du CNRS en 2012, le prix de Friedrich Wilhelm Bessel en 2019. Il est lauréat d’une Chaire Simons en automne 2024 pour réaliser ses travaux sur le problème de Steklov en collaboration avec des mathématiciens canadiens.

Claire GUERRIERChargée de recherche, CNRS
01/09/2023 – 31/08/2024
Claire Guerrier a soutenu son doctorat en modélisation mathématique pour les neurosciences en 2011. Après un post-doctorat à UBC, où elle a travaillé entre le département de mathématiques et le Brain Research Center, elle est depuis 2019 chargée de recherche CNRS CNRS au Laboratoire Jean-Alexandre Dieudonné (CNRS & Université Côte d’Azur). Son expertise porte sur la résolution de problèmes à plusieurs échelles, mélangeant des parties stochastiques et continues, l’analyse asymptotique et la théorie du temps moyen de premier passage. Elle a mené plusieurs projets interdisciplinaires avec des laboratoires expérimentaux – sur le complexe pré-Botzinger avec le l’Institut des neurosciences de Paris-Saclay (CNRS & Université Paris-Saclay), sur l’intégration neuronale avec la faculté de médecine de l’Université de Colombie britannique (UBC), et sur l’adaptation de la myéline avec le consortium MBP (Université McGill), ainsi qu’un projet récent sur la croissance fongique avec le Laboratoire interdisciplinaire des énergies de demain (Université Paris Cité).